XXII
M. PÉCONTAL
Volberg, poème. — Légendes et Ballades. I
Il a été longtemps presque obscur, M. Siméon Pécontal. Attaché à cette œuvre ingrate et présentement stérile qu’on appelle la Poésie, il n’a pas encore sur son nom l’éclat de renommée qui serait dû à son talent, à ses travaux et à ses efforts. Les fleurettes de Clémence Isaure qui ornent le front de sa Muse ne sont pas des étoiles. Il y a des poètes plus ou moins mêlés à la littérature active des journaux et du théâtre, les deux timbalières de ce temps ; mais M. Siméon Pécontal se tient à l’écart de cette double littérature ; il vit modestement dans le recueillement du foyer domestique, dans le tête-à-tête chaste et solitaire de la Muse. Il pourrait concevoir et réaliser sa poésie comme il faut la concevoir et la réaliser pour