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AMÉDÉE POMMIER

I

Je voudrais pouvoir tenir droite et ferme la plume avec laquelle je vais écrire et faire simplement ici de la critique littéraire sur les œuvres et le talent d’un homme le plus digne d’inspirer la Critique et de s’en faire respecter. Cet homme, qui fut mon ami, c’est Amédée Pommier. La Critique de son temps n’a pas toujours été pour lui ce qu’elle aurait dû être, et les raisons de cette injustice, je les dirai. Il en avait pris noblement son parti, mais ce qui était noble à lui, ce ne le serait pas, à moi, de l’oublier.