de 1834. Homme d’ordre, il accepta par raison les gouvernements intermédiaires ; mais avec quel frémissement de plaisir il est à Napoléon III !
Dernièrement, il a écrit au Moniteur de bons articles sur l’histoire de M. Thiers (le Consulat et l’Empire), qui auraient été bien meilleurs, s’il n’avait pas été académicien… Le confrère a faibli… Un critique contemporain à l’Académie a trente-neuf personnes qu’il ne peut pas toucher trop fort. Les Académies remplacent par le sentiment corporatif le sentiment de la vérité ; et c’est ainsi que les académiciens, même les meilleurs, sont forcément, toujours plus ou moins, les larrons en foire de la littérature !
En somme, homme de grand goût littéraire, bonapartiste rare à l’Académie, sur qui l’Empereur pourrait compter, au milieu des académiciens, M. Nisard serait, dans