pour lui être agréable, mais je ne crois pas qu’il ait senti le compliment. C’est le plus naturaliste des littérateurs, et c’est le plus littérateur des naturalistes. Aussi est-il des deux Instituts, corbleu ! Très-agréable anecdotier scientifique, qui, comme ce diogénique M. Babinet, bien plus amusant dans le capharnaüm de son appartement que dans ses livres, met la science à la portée de ceux qui ne savent absolument rien. Ils sont, l’un et l’autre, de vocation, professeurs de tous les MM. Jourdain de la terre, lesquels crient en les écoutant : Vive la science ! du fond de leur ânerie. Engageant, insinuant, émérillonné, M. Flourens, qui a l’esprit léger, ne craint pas de faire Turlututu à la Science majestueuse, comme s’il revenait de Saint-Cloud, et de compromettre sa gravité par des thèses paradoxales, qui s’élèvent, sans trembler, jusqu’au ridicule. (Voir sa Longévité.) M. Flourens est le
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Apparence