Aller au contenu

Page:Barbey d’Aurevilly - Les Quarante Médaillons de l’Académie.djvu/107

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
99
M. FLOURENS

pour lui être agréable, mais je ne crois pas qu’il ait senti le compliment. C’est le plus naturaliste des littérateurs, et c’est le plus littérateur des naturalistes. Aussi est-il des deux Instituts, corbleu ! Très-agréable anecdotier scientifique, qui, comme ce diogénique M. Babinet, bien plus amusant dans le capharnaüm de son appartement que dans ses livres, met la science à la portée de ceux qui ne savent absolument rien. Ils sont, l’un et l’autre, de vocation, professeurs de tous les MM. Jourdain de la terre, lesquels crient en les écoutant : Vive la science ! du fond de leur ânerie. Engageant, insinuant, émérillonné, M. Flourens, qui a l’esprit léger, ne craint pas de faire Turlututu à la Science majestueuse, comme s’il revenait de Saint-Cloud, et de compromettre sa gravité par des thèses paradoxales, qui s’élèvent, sans trembler, jusqu’au ridicule. (Voir sa Longévité.) M. Flourens est le