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Page:Barbey d’Aurevilly - Les Quarante Médaillons de l’Académie.djvu/119

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M. GUIZOT

main et le christianisme. C’est comme qui additionnerait trois bonnets de coton et un canif pour faire quatre bonnets de coton ! Le christianisme et même l’Église, ces faits immenses, ont imposé à M. Guizot un respect dont il faut lui savoir gré, quoiqu’il y ait dans ce respect plus d’immobilité d’esprit fasciné par des faits terrassants que de compréhension et de lumière ; mais, dès que le protestantisme apparaît dans l’histoire, M. Guizot se trouble, et le sectaire aveugle l’historien… Le style qui fait les livres et qui les fait vivre manque totalement à M. Guizot. Cette affirmation va paraître presque aussi scandaleuse que le nom de courtisane politique donné à cette haute prude de propos, qui n’a cessé de faire sa tête et de prendre de grands airs de vertu dans l’exercice de son vice ; mais la Postérité, qui n’aura pas nos lâches complaisances