Page:Barbey d’Aurevilly - Les Romanciers, 1865.djvu/191

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peu et qui clôt (ou qui ne clôt pas) cette vie dévouée aux lettres, sans infidélité, qui fut toujours la vie de M. Janin, si l’Académie française ne donnait pas à l’auteur de La Fin du Neveu de Rameau le fauteuil de Diderot, dont il a pris le talent et dont il va partager la gloire, elle manquerait terriblement de sens critique, l’Académie ! Serait-elle donc jalouse pour le compte de son Secrétaire perpétuel, de ce que M. Janin sût le latin maintenant aussi bien que lui ! L’éloquence serait-elle donc battue par la grammaire, Diderot par l’abbé d’Olivet ?