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M. JULES DE LA MADENÈNE[1]


I

Il n’y a pas longtemps [2], nous annoncions le poëme provençal de Miréio, — cette grande chose qui a réussi comme si elle avait été une petite, une œuvre dont la jeune gloire va s’embellir en vieillissant, comme font les marbres. — Or, après Miréio, voici un autre livre, différent d’inspiration, de composition, de langage, et cependant ayant beaucoup de consanguinités et de saveurs communes avec le poëme de M. Frédéric Mistral. Dans ce nouveau livre, en effet (

  1. Le Marquis des Saffras.
  2. Les Poëtes, première série.