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SHAKESPEARE ET… BALZAC[1]



I


Pourquoi ces deux noms réunis ?… On ne parle, en ce moment, que de Shakespeare ; pourquoi nous parler de Balzac ?… « Si vous voulez nous parler de Dozainville, — dit une vieille plaisanterie, — parlons de Dozainville. » Oui !… mais, pardon ! je ne veux pas, d’abord, ne parler que de Dozainville, et il y a plus, je trouve même que, dans ce moment, Dozainville-Shakespeare confisque un peu trop la conversation. Ce n’est plus de la gloire, cela, c’est de la mode ! La gloire suffisait. Le gros livre de Victor Hugo sur Shakespeare est une bûche dans le feu, dont le feu n’avait pas besoin.

  1. (Pays, 10 mai 1864.)