Page:Barbey d’Aurevilly - Poussières.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.



Si j’avais, sous ma mantille,
Cet œil gris de lin,
Et cette svelte cheville
Dans mon svelte brodequin ;

Si j’avais ta morbidesse,
Tes cheveux dorés,
Retombant en double tresse
Jusque sur mes reins cambrés !

Si j’avais, ô ma pensée,
Dans mon corset blanc,
Ta blonde épaule irisée
D’un duvet étincelant !