Page:Barbey d’Aurevilly - Premier Memorandum, 1900.djvu/246

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moi donc, ma Paulette, ô mon blond trésor ! aimer un fat ? Toi, coquette ! c'est comme t'aimer encor !

hier j'ai rompu haut et net avec des habitudes qui commençaient à m'entortiller dans leur réseau charmé. je suis allé passer le soir chez {{{{Mme}}}} L R, mon amie à présent, mais qui n'a pas encore déposé mille inquiets scrupules aux pieds de l'amitié qui nous unit. Le fera-t-elle plus tard ? — soupé à Corazza parce que je n'avais pas dîné et me suis saturé de lecture jusqu'au jour, ce matin.

Cependant levé de bonne heure pour moi, qui passe en ce moment une partie de mes jours in bed.

— habillé. — sorti. — allé chez B,

de là chez Guérin qui est revenu et qui demeure chez sa fiancée, nid charmant où le voilà tapi, sans compter et en attendant l'autre. — resté à causer jusqu'à quatre heures avec ces dames. — la jeune fille est plus châtain foncé que je ne pensais. — remonté avec Guérin jusqu'au palais-royal où j'ai pris des livres. — entré six minutes chez B pour lui parler de Gaudin qui revient lundi