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Page:Barbey d’Aurevilly - Un prêtre marié, Lemerre, 1881, tome 2.djvu/192

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XXIV


C e fut la plus horrible époque de sa vie. On l’a vu, il n’avait jamais été heureux, puisqu’il n’avait jamais été aimé… comme, du moins, il eût voulu être aimé d’elle. Mais l’intimité fraternelle dans laquelle ils passaient leurs jours adoucissait pour lui ce grand malheur inconsolable de la vie ! Il avait trompé ses sens embrasés dans cette intimité qui les embrasait plus encore, en y étanchant au moins les soifs de son cœur.

Eh bien ! voilà que cette intimité, il la perdait ! Elle était faussée par l’image de Bernardine, évoquée incessamment par Calixte et prenant sa place entre eux deux. Ils n’étaient