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Quand madame de Ferjol se montra à la messe d’une des paroisses qui entourent Olonde, elle ne produisit donc pas cet effet de curiosité et de surprise qu’elle aurait produit dans un autre temps. La préoccupation, enthousiaste chez les uns, effrayée chez les autres, d’une Révolution qui bouleversait toutes les têtes (même en Normandie, où le bon sens est séculaire) en attendant qu’elle les fît tomber, empêcha de beaucoup remarquer la venue de madame de Ferjol dans ce pays qui avait, du reste, presque oublié l’ancien scandale de son enlèvement. Le château d’Olonde, qui, pendant tant d’années, avait eu l’air de dormir au bord de la route