Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/23

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Et de l’ongle et des dents travaillent sans relâche,
          Car chacun en veut un morceau ;
Car il faut au chenil que chacun d’eux revienne
          Avec un os demi-rongé,
Et que, trouvant au seuil son orgueilleuse chienne,
          Jalouse et le poil allongé,
Il lui montre sa gueule encor rouge, et qui grogne,
          Son os dans les dents arrêté,
Et lui crie, en jetant son quartier de charogne :
          « Voici ma part de royauté ! »


Août 1830.