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- Laisse, laisse ma flamme
- Verser en toi le jour !
- Laisse éclore ton âme
- Aux rayons de l’amour !…
Il soulève de nouveau la portière : Nicklausse parait.
Scène V
HOFFMANN, NICKLAUSSE.
NICKLAUSSE.
- Pardieu !… j’étais bien sûr de te trouver ici ?
HOFFMANN, laissant brusquement retomber sa portière.
- Chut !…
NICKLAUSSE.
- Pourquoi ?… C’est là que respire
- La colombe qui fait ton amoureux souci,
- La belle Olympia ?… Va, mon enfant ! admire !
HOFFMANN.
- Oui, je l’adore !
NICKLAUSSE.
- Attends à la connaître mieux !
HOFFMANN.
- L’âme qu’on aime est aisée à connaître !
NICKLAUSSE, railleur.
- Quoi ? d’un regard ?… par la fenêtre ?
HOFFMANN.
- Il suffit d’un regard pour embrasser les cieux !