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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/79

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ENSEMBLE.
MIRACLE, la main étendue vers la chambre d’Antonia
A mon pouvoir vainqueur.
Cède de bonne grâce !…
Près de moi, sans terreur.
Viens ici prendre place.
Viens !…
CRESPEL et HOFFMANN.
D’épouvante et d’horreur
Tout mon être se glace !
Une étrange terreur
M’enchaîne à cette place.
J’ai peur.
CRESPEL, s’asseyant sur le tabouret du Clavecin
Allons parle, et sois bref !

Miracle continue ses passes magnétiques, la porte de la chambre d’Antonia s’ouvre lentement. Miracle indique par ses gestes qu’il prend la main d’Antonia, qu’il la mène près de l’un des fauteuils et la fait s’asseoir.

MIRACLE, indiquant l’un des fauteuils et s’assoyant sur l’autre.
Allons parle, et sois bref ! Veuillez vous asseoir là !
CRESPEL.
Je suis assis !
MIRACLE, sans répondre à Crespel.
Je suis assis ! Quel âge avez-vous, je vous prie ?
CRESPEL.
Qui ? moi ?…
MIRACLE.
Qui ? moi ?… Je parle à votre enfant.