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Page:Barbier - Les Contes d'Hoffmann, 1881.djvu/82

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HOFFMANN, à part.
A la mort qui t’attend
Je saurai, pauvre enfant,
T’arracher, je l’espère !
Tu ris en vain d’un père,
Satan !
MIRACLE, continuant toujours avec le même flegme.
Dont il faudrait…
CRESPEL.
Dont il faudrait… Va-t-en.
MIRACLE.
Dont il faudrait… Va-t-en. Chaque matin…
CRESPEL.
Dont il faudrait… Va-t-en. Chaque matin… Va-t-en !…

Il pousse Miracle dehors par la porte du fond et la referme sur lui.

Ah ! le voilà dehors et ma porte est fermée !…
Nous sommes seuls enfin,
Ma fille bien-aimée !
MIRACLE, rentrant par la muraille.
Dont il faudrait chaque matin…
CRESPEL.
Ah ! misérable !
Viens ! viens !… Les flots puissent-ils l’engloutir !…
Nous verrons si le diable
T’en fera sortir !…