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Page:Barbier - Nouvelles Satires, 1840.djvu/162

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ÉROSTRATE.

Qu’un abime s’entr’ouvre, et qu’à travers la terre,
Je descende vivant dans le gouffre éternel ;
Que l’enfer, soulevant tes nombreiiseâ nriliees,
Sur mes chairs en lambeaui épuise ses supplices ;
Que Némésis, TeÊtm on pàile eiloHi^el,
De sa parole ardente el de sa rerge noire,
Sans repos et sans fin ffagelle ma mémoire ;
Je brave tous les maïf x, csrr je suis iMmottel !
Le diamant, l’airaiB, le fer, l’onde et la flamme,
Ne peuvent effacer Pa trace que mon* arme
Vient de faire en passant par ce monde odieux :
Humain, je puis marcberrégal des plus grands dieux.
Gomme un phénix renaît de ses cendres divines,
De ce vaste monceau de fumantes ruines,
mon superbe nom, prends ton sublime essor !
Et toi » peuple stupide, ô peuple lamentable,
Hâte-toi de saisir le fortuné coupable,
Il s’appelle Érostrate, il a vaincu la mort :
Le crime est immortel.

LA VOIX CÉLESTE.

Ai Rit que le remord !