Aller au contenu

Page:Barbier - Satires et Chants, 1869.djvu/176

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


Vitellozo.
Ton père, tu le sais, m’a mis hors de l’église ;
promets-moi d’obtenir mon pardon de sa part.

César.
Je ne me charge pas de la commission ;
comme tu le pourras avec le ciel arrange
tes affaires... soldats, qu’on emmène ces hommes.

bas à Miguelotto.
les Oursins d’un côté, les Vitelli d’un autre.
Dans deux heures au plus, qu’aucun des Vitelli
n’existe... tu m’entends, rien que les Vitelli.

Don Miguel.
Oui, prince.

on entraîne les quatre prisonniers.

César.
Quant à vous, mes braves capitaines,
mille remercîments pour l’habile manière
dont vous m’avez aidé dans ce grave conflit.
Mais, capitaine Schwartz, vous paraissez blessé ?

L’Officier Suisse.
Quelque peu, monseigneur, en voulant ressaisir
aux mains de Vitelli mon épée arrachée.
Le bœuf ! Il n’était pas facile à museler.
Allez vous mettre aux mains de notre médecin...
mais encore une fois, capitaines, merci.
Rappelez-vous