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Page:Barbier - Satires et Chants, 1869.djvu/184

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et pour moi, pour vous aussi, messieurs
de Florence.

Macchiavelli.
Il est vrai que dans les Vitelli
la seigneurie avait des ennemis terribles.

César.
Qui ne sont plus à craindre et d’aucune façon,
au moment actuel.
Macchiavelli, surpris.
ils n’existeraient plus !

César.
Probablement... c’étaient des pillards sans
vergogne,
des hommes teints de sang et couverts d’infamie ;
ils devaient expier leurs crimes tôt ou tard.

Macchiavelli.
Les Orsini...

César.
Ceux-là, je les emmène à Rome
où je les fais juger à la face du monde,
pour leurs complots constants contre sa sainteté
et le gonfalonier de l’église.

Macchiavelli.
Fort bien.
Mais ne craignez-vous pas que ces événements
n’enfantent contre vous d’autres rébellions ?

César.
J’ai tout prévu... mon père a dû de son côté