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- Les oblige à se rendre
- En payant rançon !
UN GROUPE DE BOURGEOIS.
- Aux jours de dimanche et de fête,
- J’aime à parler guerre et combats ;
- Tandis que les peuples là-bas
- Se cassent la tête.
- Je vais m’asseoir sur les coteaux
- Qui sont voisins de la rivière,
- Et je vois passer les bateaux
- En vidant mon verre !
(Bourgeois et soldats remontent vers le fond du théâtre.)
UN MENDIANT, circulant de groupe en groupe.
- Mes beaux messieurs, mes belles dames,
- Que la pitié touche vos âmes ;
- Et que votre folle gaîté
- Sur moi retombe en charité.
(Un groupe de jeunes filles entre en scène.)
LES JEUNES FILLES, regardant de côté.
- Voyez ces hardis compères
- Qui viennent là-bas ;
- Ne soyons pas trop sévères,
- Retardons le pas.
- Voyez ces hardis compères
(Elles gagnent la droite du théâtre. — Un second chœur d’étudiants entre à leur suite.)
DEUXIÈME CHŒUR D’ÉTUDIANTS.
- Voyez ces mines gaillardes
- Et ces airs vainqueurs !
- Amis, soyons sur nos gardes ?
- Tenons bien nos cœurs !
- Voyez ces mines gaillardes
CHŒUR DE MATRONES, observant les étudiants et les jeunes filles.
- Voyez après ces donzelles
- Courir ces messieurs !
- Nous sommes aussi bien qu’elles,
- Sinon beaucoup mieux !
- Voyez après ces donzelles
LE MENDIANT.
- Mes beaux messieurs, mes belles dames,
- Que la pitié touche vos âmes !
- Et que votre folle gaîté
- Sur moi retombe en charité !…
(Tous les groupes redescendent en scène.)