aussi bien, le poumon est toujours attaqué chez le malade adulte.
« Son apparition provoque la formation de tubercules, petites tumeurs qui se nécrosent par suite de l’absence de vaisseaux, et dont le ramollissement et l’expectoration amènent la disparition de l’organe et la mort par asphyxie. Le tubercule est de la néoplasie au premier chef. Le bacille de Koch est neoformans : auteur de formation nouvelle. D’ailleurs, tout micro-organisme est, dans l’organisme, neoformans ; c’est là, moins une délimitation scientifique que, sur sa puissance de création, une sorte d’épithète homérique. Le tubercule se multiplie, mais reste petit. C’est pour cela que Virchow a dit que c’était un néoplasme pauvre.
« Mais, chez les arthritiques en dépression nerveuse et à température basse, le parasite ne peut pas provoquer la tuberculose.
« Il passe dans le sang avec les peptones par les chylifères. Le sang se charge de glycogène, et ce sucre humain, qui n’est plus consommé par la température élevée, — la stase veineuse le dépose en quantité exagérée sur les éléments anatomiques des tissus glandulaires ou passifs. C’est alors que se développe à froid ce qu’on pourrait appeler une néoplasie riche : au lieu de plusieurs tubercules, il n’y en a qu’un, qui évolue, énorme. C’est le cancer, sous toutes ses formes, avec tous ses noms : sarcome,