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Page:Barbusse - Pleureuses, 1920.djvu/71

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L’OBÉISSANTE


Viens avec tes petits pieds…


Ô ma reine d’obéissance,
Docile aux heures d’alentour,
Ton âme est comme le silence
Et ta robe est comme le jour.

Dans le vague où tu t’étioles
Ta tête est douce sur ton cou,
Ton âme est l’accueil des paroles,
Ta grâce est le pardon de tout…