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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 2.djvu/473

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dre il n’était en quelque sorte venu sous les murs de Madras que dans le but d’éviter un déplacement aux diplomates anglais. Il écrivait : « Après l’arrivée de M. Andrews et le commencement de la négociation pour la paix, aussi bien en parole que par écrit, un moyen se présenta d’établir la bonne amitié entre nous. En conséquence, je vous adressai, par un chamelier, une lettre le 13 mars : c’était une réponse à une lettre que vous-même m’aviez précédemment écrite. Je campai à Balepore ; mais le colonel Smith marchant sur moi avec l’intention de m’attaquer, je me trouvai dans la nécessité de me mettre en mouvement. C’est précisément alors que je reçus, par le même messager, votre réponse à ma lettre : vous me donniez avis de l’intention où vous étiez de m’envoyer de nouveau M. Andrews le lendemain. En attendant son arrivée, je campai à huit ou dix milles de Cuddalore. Il ne m’était pas difficile de piller et de ravager cet endroit ; toutefois je m’en abstins, en raison de la bonne amitié qui commençait à exister entre nous, et parce que cela aurait nui à la sécurité qui doit exister dans les ports de mer. Cependant M. Andrews différait son arrivée ; le colonel Smith se montrait à trois ou quatre milles de mon armée, manifestant, comme précédemment, l’intention de m’attaquer : il me fallut décamper immédiatement. Enfin, me voilà venu jusqu’au mont Saint-Thomas, dans le seul but d’établir pour l’avenir une paix durable. La considération que j’ai pour notre ami-