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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 3.djvu/136

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clu avec Asoff-al-Dowlah, fils et successeur de Suja-Dowlah, traité où se trouvent des conditions qui nous promettent pour l’avenir de solides et durables avantages. » C’est que, dans l’intervalle de la première lettre à la seconde, les directeurs avaient appris l’augmentation de revenu, la nouvelle allocation aux troupes, résultats immédiats de la rupture de ce traité, qu’ils s’étaient d’abord proposé de continuer. Dans ces dépêches, la cour des directeurs exprimait son opinion sur les diverses mesures de l’administration de Hastings qui avaient été l’objet des deux rapports envoyés par les deux fractions du conseil. Les directeurs, contestant à l’empereur, en vertu du traité qui le liait à la Compagnie, le droit de céder aux Mahrattes les provinces de Corah et d’Allahabad, approuvaient sur ce point la conduite de Hastings : le principe de la conservation personnel exigeait impérieusement que ces provinces ne fussent pas dans les mains des Mahrattes. Les directeurs admettaient que les Rohillas, par leur refus de remplir leurs engagements avec le visir, avaient justement attiré sur eux les calamités de la guerre ; ils blâmaient cependant l’aide donnée au visir par la présidence, comme une mesure fondée sur une mauvaise politique, surtout comme contraire aux recommandations répétées de la cour qui défendaient de laisser sortir les troupes des limites du territoire de la Compagnie. Le rappel des troupes ordonné par la majorité du conseil était approuvé,