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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 3.djvu/257

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LIVRE XI.

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La perte du détachement de Baillie était le revers le plus funeste qu’on eût encore éprouvé dans l’Inde. Ce désastre dut être attribué à la résolution que prit sir Munro de diviser ses forces ; s’il eût rejoint Baillie à la tête de l’armée entière, la défaite de Hyder était certaine ; mais se diviser devant un ennemi déjà supérieur en nombre, c’était se rendre, de toute nécessité, plus faible sur le point où l’on serait attaqué. Le général était d’ailleurs mal informé des mouvements de Hyder ; il payait trop peu ses espions ; il ne savait ni récompenser ceux qui lui donnaient de bonnes nouvelles ni châtier, pour l’exemple, ceux qui le trompaient. La veille même du jour où il se mit en marche pour essayer de rejoindre le détachement, un hircanah