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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 3.djvu/263

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vres, les convois et les nouvelles. Il fit investir en même temps Velore, Wandeswah, Permacoil et Chinglaput.

Le général se proposait de commencer les opérations de son plan de campagne par secourir les forteresses les plus importantes du Carnatique. Trois officiers généraux qui servaient sous ses ordres, le général sir Hector Munro, lord Mac Leod et le brigadier-général Stuart, adoptèrent cet avis ; il en fut de même du comité spécial de Madras ; Wandeswah se trouvant dans le danger le plus immédiat, c’est à son secours qu’il fut décidé qu’on marcherait d’abord. « Il n’est pas probable, dit sir Hector Munro, que Hyder laisse passer la Paliar sans coup férir ; mais, sous notre général atuel, ajouta-t-il galamment, un engagement décisif est plutôt à désirer qu’à craindre. » L’armée anglaise, comme nous l’avons déjà dit, s’était d’abord retirée à Marmelong ; plus tard, elle avait été dispersée en cantonnements. Les pluies, qui cette année furent très violentes, la firent beaucoup souffrir ; de plus, firent manquer les vivres en couvrant d’eau toute la contrée. Après avoir quitté leurs cantonnements, les troupes se trouvèrent pourtant assemblées au mont Saint-Thomas le 15 décembre ; l’armée était composée de 1,400 Européens, 5,000 Cipayes, 800 hommes de cavalerie noire ; son artillerie consistait en 60 pièces de canon. Le général sir Eyre Coote fit halte le 18 janvier sur la rive méridionale de la Paliar, à 4 milles de Chinglaput. Hyder, effrayé de la