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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 3.djvu/435

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24 juin suivant toute délibération sur les affaires de l’Inde. Ce même jour, la poursuite contre sir Thomas fut abandonnée ; mesure contre laquelle il ne réclama pas, se contentant de l’impunité sans acquittement. Outre sir Thomas Rumbold, M. Dundas s’attaqua non moins vivement à Warren Hastings et à M. Hornby, président de Bombay. La chute de Cheyte-Sing, dont la nouvelle venait d’arriver tout récemment, était le principal grief reproché au gouverneur-général.

Sur la motion du même Henri Dundas, la chambre adopta, le 30 mai 1782, la résolution suivante : « Attendu que Warren Hastings, gouverneur-général du Bengale, et William Hornby, président du conseil de Bombay, ont à plusieurs reprises agi d’une manière répugnante à l’honneur et à la politique de la nation, et par là donné naissance à de grands malheurs dans l’Inde, à d’énormes dépenses pour la Compagnie des Indes, il est du devoir des directeurs de ladite Compagnie de provoquer, par tous les moyens légaux à leur disposition, l’éloignement desdits gouverneur-général et président de leurs offices respectifs, et leur rappel en Angleterre. » Le parti ministériel, avec lequel agissait et votait M. Dundas, paraissait avoir fortement adopté la résolution du rappel de Hastings ; résolution qui se trouvait d’ailleurs d’accord avec les dispositions des directeurs. Le 9 octobre, ceux-ci avaient eux-mêmes passé cette résolution : « Attendu qu’il est de l’opinion de la cour qu’une ferme