Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 4.djvu/113

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l’argent qui serait dépensé, à cet usage ne serait pas précisément le sien ; puis, sans ajouter un mot pour montrer à qui, dans ce cas, appartiendrait l’argent, il ajoutait : « Avec cette courte explication je quitterai le sujet. » À peu près à la même époque, M. Hastings écrivait aux directeurs qu’il avait levé de l’argent par son propre crédit ; qu’il envoyait, sous sa propre responsabilité, à un détachement de troupes, trois lacs de roupies qu’il portait au compte de la Compagnie comme lui étant dus à lui-même. Le 15 janvier 1781, le gouverneur-général écrivait encore aux directeurs : « Messieurs, ayant eu occasion de débourser trois lacs de roupies, pour le bien du service, de mon propre argent, je désirerais que cette somme me fût remboursée. » Effectivement, trois bons, contenant ou la totalité de la somme, ou partie de la somme, lui avaient même été payés en Angleterre. Une autre lettre de M. Hastings demandait aux directeurs la permission d’accepter un cadeau de dix lacs de roupies qui lui était offert pendant qu’il était à Chunar. Une autre lettre, du 22 mai 1782, donnait le compte de quelques sommes reçues secrètement et dépensées pour le service de la Compagnie ; or, il était à remarquer que ce compte de l’appropriation, au service de la Compagnie, de ces sommes, quoique datées de Calcutta du 22 mai 1782, ne fut pourtant envoyé que dans le mois de décembre de cette année. Pendant ce temps, M. Hastings avait été informé des enquêtes ordonnées, des résolu-