Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 4.djvu/129

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nement qui s’appliquât directement au point en question. Aussi se hâta-t-il d’arriver à ce dernier argument des partisans de la démocratie de tous les temps, de tous les pays, la menace, la force brutale ; il parla beaucoup du pouvoir de l’insurrection : « Et que vos seigneuries n’agissent pas sans précaution à l’égard de la partie populaire de cette constitution. Qu’elles la considèrent avec des yeux attentifs, et qu’elles se regardent comme bien averties ! Qu’elles se gardent surtout de contester au peuple qu’il est quelque chose, de peur que le peuple ne les force bientôt à reconnaître qu’il est toute chose ! » Sur les autres points, lord Longhborough suivit les arguments de Fox et de Burke ; il chercha à prouver que la force réelle de la constitution consistait dans la faculté d’accusation politique, résidant dans les communes. Après un assez long débat, la majorité décida que le procès n’avait pas cessé d’exister ; elle fixa le 23 mai pour la reprise des séances.