Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 4.djvu/87

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jore. Ce dernier payait au nabob un tribut annuel de 50,000 pagodes, mais ce tribut n’avait pourtant pas été déduit des revenus du rajah dans l’estimation qui en avait été faite. Les directeurs désapprouvaient la diminution de 1 lac 1/2 de roupies ; ils blâmaient encore le tribut de 50, 000 pagodes imposé au rajah. En conséquence la présidence de Madras reçut des instructions pour exiger à l’avenir du nabob la même contribution que précédemment.

Mais, tout diminués qu’ils avaient été, les paiements du nabob n’en étaient pas moins en arrière ; il fit des représentations au sujet de cette dernière charge qu’il était question de lui imposer ; il demanda même une diminution dans les 9 lacs auxquels il avait été précédemment taxé, prétendant qu’il n’aurait pas pris cet engagement si l’espérance ne lui avait pas été donnée d’être mis en possession du royaume de Tanjore. Ce ne fut que peu de temps avant l’arrivée du général Medows qu’il donna enfin son consentement à cet accroissement d’un fardeau déjà accablant. Pressé cependant sur ce sujet important, il eut recours à un stratagème ; il formula une accusation contre la présidence de Madras, et il trouva moyen de la faire remettre dans les mains du gouverneur-général. Ce dernier institua un comité pour examiner l’affaire ; en même temps il blâma sévèrement le nabob de s’être servi d’un employé subalterne de la Compagnie pour parvenir à ce but. Les demandes