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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/147

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résolution est fondée sur la connaissance que j’ai de la conformité de ces principes généraux avec l’intention de la législature et les ordres positifs de l’honorable cour des directeurs ; elle l’est aussi sur mon intime conviction que c’est là le seul moyen d’établir sur une base solide la puissance britannique dans l’Inde. » Après la mort de lord Cornwallis, le système politique dont il avait été le représentant le plus illustre était donc aussi vivace que jamais.

Holkar, après sa fuite de l’Indostan, chez les Rajpoots, avait réussi à rassembler quelque artillerie et un certain nombre de soldats. Alors il s’était déterminé à marcher au nord, en recherche de pillage et de conquêtes ; ainsi qu’il le disait lui même, tous ses États se trouvaient maintenant sur la selle de ses chevaux. Il évita la division du major-général Jones, partie de Rampoorah pour se mettre à sa recherche ; il évita de même celle du colonel Bell, et se montra tout-à-coup au nord-ouest de Delhi, à la tête d’un nombreux rassemblement, traînant avec lui soixante pièces de canon. À cette nouvelle, le général Lake n’hésita pas à mettre en mouvement toutes les forces britanniques. Il se proposait d’empêcher les Seycks de se prononcer pour les Mahrattes ; en un mot, de détruire dans son germe cette nouvelle coalition. Les troupes cantonnées à Agra, à Secundra, reçurent l’ordre de se rassembler à Mutra le 10 octobre. Un fort détachement sous les ordres du général Dow-