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Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 5.djvu/67

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quelque côté que soient tournées les brides de mes braves guerriers, tout le pays dans cette direction tombe en mon pouvoir ! » Les envoyés, après avoir fait une longue énumération des forces d’Holkar, demandèrent, 1° qu’il lui fût permis de lever le chout selon l’usage de ses ancêtres ; 2° que les territoires primitivement possédés par sa famille, consistant en une douzaine des plus beaux districts du Doab, lui fussent restitués ; 3° qu’il en fût de même de la province de Hurream, jadis appartenant à sa famille ; 4° que les territoires qu’il possédait maintenant lui fussent garantis. Le général Lake refusa péremptoirement la première de ces propositions. Au sujet des territoires mentionnés dans les articles suivants, il répondit que la demande formée par Holkar était contraire à toute justice, puisque ces territoires avaient été long-temps dans la possession d’autres chefs, notamment dans celles de Scindiah. Les wackels cherchèrent à démontrer l’avantage qui résulterait pour les Anglais eux-mêmes de la possession de ces territoires par Holkar. Le motif allégué par eux, c’était que cet arrangement se trouvait être désiré par les Rohillas, par les rajahs de Jeypoor et de Bhurtpoor. À la quatrième demande, le général répondit « que le gouvernement anglais avait pris la résolution de n’entrer dans aucun arrangement de famille. Les wackels, n’ayant pas pouvoir de traiter d’un arrangement quelconque sur d’autres bases, s’en retournèrent auprès de Holkar. À la même époque, Ameer-Khan, alors au