Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 6.djvu/175

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ment. Son propre bagage est en général en avant, et les éléphants qui portent son trésor sont accompagnés par ses chevaux ; il vient après. Dans les marches ordinaires, quelque infanterie d’élite est auprès de sa personne, et un corps de sa propre cavalerie ; le reste suit dans l’ordre qui leur convient. En général, Gokla faisait l’arrière-garde, et, quand il était attaqué, opérait sa retraite par une autre route que celle suivie par le peschwah. Le chemin qu’il parcourt chaque jour est quelquefois très considérable, mais toujours assez pour le mettre à l’abri de toute surprise. »

Pendant ce temps, le général Pritzler, ayant terminé ses préparatifs de siège, se présenta devant Wusota. Le 31 mars, la place était complètement investie. Mais les difficultés du terrain se trouvèrent telles que l’artillerie ne put être mise en batterie que le 5 avril seulement. Dans une situation forte par elle-même, la place était entourée par de nombreux ouvrages ; mais d’un autre côté, elle se trouvait pourtant commandée par une hauteur voisine appelé le vieux Wusota : ce fut la position choisie pour l’établissement des batteries de brèche. Leur effet fut tel que le kiledar n’en soutint le feu qu’un seul jour ; il rendit la place dès le lendemain. Une partie de la famille du rajah de Sattara fut trouvée dans cette forteresse ; selon le kiledar, il aurait reçu du peschwah l’ordre de les mettre à mort plutôt que de les laisser tomber aux mains des Anglais. Le mauvais état des affaires de Bajee-Row l’empê-