Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 6.djvu/369

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1° Rhundeer-Singh ; 2° Buldeo-Singh ; 3° Luchmun-Sing ; 4° Perti-Singh. Rundheer-Singh succéda, comme rajah, et mourut sans postérité ; le second frère lui succéda, suivant son droit et sans opposition. Il laissa un seul fils, Maha-Rajah-Bulwunt-Singh, le rajah actuel, qui succéda à son père, et qui, pendant la vie de son père, fut investi du khelaut de succession en présence de feu sir David Ochlerlony, représentant du gouvernement britannique. Après la mort de Maha-Rajah-Buldeo-Singh, Kour-Doorjun-Saul, le fils de Luchmun-Singh, a usurpé la principauté, et pris le pouvoir, le rang et le titre de rajah. L’intervention du gouvernement anglais est donc devenue nécessaire et indispensable pour la protection des droits du rajah légitime Maha-Rajah-Bulwunt-Singh. Kour-Doorjun-Saul prétend injustement que la principauté lui appartient, sur le fondement que c’était l’intention du rajah Rundheer-Singh de l’adopter pour fils ; mais comme le rajah Rundheer-Singh ne l’a pas réellement adopté, l’intention alléguée, soit qu’elle ait ou n’ait pas existé, ne saurait lui conférer aucun droit légitime. En conséquence, le gouvernement britannique a sommé Doorjun-Saul de rendre la principauté au rajah légitime, et de se retirer, avec une pension convenable, dans les limites de la domination anglaise, avec la garantie du gouvernement britannique pour tous ses droits, tant dans le présent que dans l’avenir. S’il persiste dans le refus de ses propositions, les Anglais sauront faire leur devoir. »