Page:Barchou de Penhoën - Histoire de la conquête de l’Inde par l’Angleterre, tome 6.djvu/92

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mais après les crampes. Les bains chauds eurent aussi quelques succès, mais seulement aux premières périodes de la maladie ; après cela venaient quelques autres remèdes qu’on pourrait appeler de fantaisie, nous voulons dire dont l’action n’était point uniforme, dont la manière d’agir demeurait inexplicable.

Le 20 novembre, le quartier-général et la division du centre de la grande armée prirent position auprès d’Erich, où ils demeurèrent jusqu’à la fin du mois. Pendant ce temps, lord Hastings fut informé à diverses reprises de menées secrètes pratiquées par Scindiah. S’exagérant les désastres de l’armée anglaise, ce dernier prenait déjà ses mesures, en effet, pour rompre le dernier traité. À cette époque, les Pindarries étaient attaqués et poursuivis dans le midi de Malwa ; il les fit engager à se retirer à Gwalior par une route particulière, s’engageant à les rejoindre dès qu’ils seraient à une certaine distance. D’ailleurs lord Hastings ne pouvait se dissimuler la mauvaise volonté de Scindiah. Une correspondance très active entre lui et les Pindarries avait été interceptée ; il ne faisait rien pour organiser le corps de 5,000 chevaux qu’il s’était engagé à fournir ; on le savait aussi en correspondance avec les Goorkhas. Tel était l’état des choses de ce côté lorsque les Pindarries furent expulsés du midi de Malwa par les divisions de la Nerbudda et du Bundelcund. La fuite des deux durrahs s’exécuta dans la direction qui leur avait été indiquée