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Page:Barneville - Le Rythme dans la poésie française, 1898.djvu/161

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encore M. Sully-Prudhomme ; n’est-il pas regrettable que, dans l’élite des candidats à la palme, plusieurs, des mieux bâtis pour y atteindre, s’attardent à quelque échelon moyen pour le décevant plaisir de s’en faire un trapèze et d’y exécuter, à la stupéfaction du public lettré, des tours de force et d’agilité ? Puissent-ils, après un louable rétablissement, continuer l’ascension dont ils sont capables. C’est la grâce que je leur souhaite pour leur honneur et celui de leur patrie[1]. » On sent ici, entre les lignes, l’intention de généraliser. Aussi bien, M. Sully-Prudhomme n’est pas tendre pour les innovations contemporaines[2]. Convient-il vraiment d’englober dans un

  1. Le Monument poétique en France (Revue des Deux-Frances du 1er octobre 1897).
  2. Voyez Sully-Prudhomme, La Syntaxe et le Style (Revue de Paris, du 1er mai 1897), et Adolphe Boschot, La Poésie vivante (Revue de Paris, du 15 octobre).