Voici comment la passion peinte dans ces vers conduit la voix :
Adieu, † tu peux partir † je demeure en Épire †
Je renonce à la Grèce † à Sparte † à ton empire †
A toute ta famille † et c’est assez pour moi
Traître † qu’elle ait produit un monstre † tel que toi †
Nous lisons même les vers qui sont sans passion tout autrement que ne le croient les étrangers.
Oui, je viens † dans son temple adorer l’Éternel †
Je viens † selon l’usage antique et solennel †
Célébrer avec vous † la fameuse journée †
Où sur le mont Sina la loi nous fût donnée †
Que les temps sont changés ! † Sitôt que de ce jour †
La trompette sacrée annonçait le retour †
Du temple † orné partout de festons magnifiques †
Le peuple saint † en foule inondait les portiques[1] †.
- ↑ Voy. Souriau.