Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/114

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phantes et ramènent leur Allemand tout épanoui. Assurément Colette et sa mère n’ont pas toujours compris le sens, et M. Asmus n’a pas toujours compris les mots, mais ils savent bien, les uns et les autres, tout ce que cela voulait dire. Et du profond de son cœur, Madame Baudoche tire la morale de cette soirée, en faisant cette remarque, si vague, « qu’avant la guerre à Metz c’était toujours ainsi ».

Il y eut une rumeur en ville jusqu’à dix heures, dix heures et demie. M. Asmus, avant de s’endormir, élabora beaucoup de réflexions sur lesquelles il revint indéfiniment, au cours des veillées qui suivirent, avec les dames Baudoche.

C’était toujours par la même formule qu’il commençait :