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Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/140

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Ces dames l’engageaient beaucoup à faire le voyage de Nancy.

– Pour les coutumes et les manières, disait Madame Baudoche, Nancy ne vaut pas le Metz d’avant la guerre, mais le décor est bien joli. Je suis sûre qu’elle vous plairait, toute cette élégance française.

Elles le persuadèrent, et durant ses vacances de Pâques, il s’en alla paisiblement passer quarante-huit heures de l’autre côté de la frontière.

M. Asmus n’avait aucune idée de s’intéresser au Nancy moderne, car l’Allemagne possède de nombreux exemples d’une prospérité analogue. Et il se souciait peu du Nancy de nos ducs, si naturel, si fort, si touchant, où l’on respire une poésie noble et familière. Comme la plupart de ses