Aller au contenu

Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/148

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

notre vie. C’est peu d’avoir consciencieusement tourné autour d’une belle chose : l’essentiel c’est de sentir sa qualité morale et de participer du principe d’où elle est née. Il faut devenir le frère d’une beauté pour bien commencer à l’aimer. Et M. Asmus, lui-même, que trouverait-il sur la place Stanislas, ce soir, s’il ne la rattachait à ses expériences vivantes ?

Le bon professeur, avant de quitter Metz, a consulté plusieurs membres éminents de la Société d’archéologie ; il a farci d’impressions préalables son carnet de choses vues : voilà le meilleur moyen de tout savoir et de ne rien comprendre. Heureusement qu’il a pour toucher, avertir son cœur, la grâce de Mademoiselle Colette. C’est par elle que cette place ne reste