Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/234

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sante, dans la pièce où sa mère était endormie.

Ainsi, cette belle promenade finit comme toutes les bonnes parties de campagne au mois d’août. Qu’il soit venu de la Prusse lointaine, qu’elle ait été formée sur les débris d’un passé sacré, cela ne change rien à l’affaire. La jeunesse et la saison les ramènent dans les bras de la nature. C’est banal et, pour cette fois, l’aventure n’est pas accompagnée d’un chant qui vaille d’être noté. Dans cette nuit du dimanche au lundi, les alouettes du jardin de Vérone n’ont pas chanté sur le quai Félix-Maréchal. Nous nous en félicitons. Le climat moral de Metz nous dispose à sentir comme une effronterie la manière dont les deux jeunes