Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/33

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fond de la beauté idéale, je voudrais mettre ici un sérieux sans sécheresse, une clairvoyance calme, animée de confiance dans la vie, sinon dans la France.

Cependant, le jeune étranger était entré dans la maison. Au premier étage, une jeune fille lui ouvrit, une demoiselle très simplement vêtue. Il demanda en allemand à voir ce qui était à louer. Elle répondit en français qu’elle allait prévenir sa grand’mère. Et le laissant dans le corridor, elle disparut avec la prestesse d’une jeune chèvre.

– Ce sont des Lorraines, se dit-il avec plaisir, car il rêvait, comme tous les Allemands, d’utiliser son séjour à Metz pour perfectionner son français.

Madame Baudoche était en train de