Page:Barrès - Colette Baudoche, 1913.djvu/83

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quement, de-ci de-là, dans Metz, ce que lui signalaient ses manuels. Telle était sa conscience que, sous la porte Serpenoise, il s’arrêtait pour entendre le pas des légions romaines qui arrivaient de Scarpone. En haut de Sainte-Croix, il ne douta pas que la tour Saint-Livier ne fût le palais même des rois d’Austrasie. L’un des premiers, il admira la chapelle des Templiers dégagée par la destruction de la citadelle. Sous les basses arcades Saint-Louis, les petits commerces de casquettes, de chaussures et de lunettes ne l’empêchèrent pas de voir les changeurs lombards du moyen âge. Et quand il visita la charmante église romane de Saint-Maximin, où Bossuet a prêché contre les protestants avec la manière d’un général refoulant une armée ennemie, il