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le jardin de bérénice

tin, depuis dix ans. M. Reinach lui-même voudrait-il me détourner du monument que j’élève à ses aïeux, et où je suis à peu près compétent, pour que je collabore à sa politique, où j’apporterais des scrupules dont il n’a cure ?

Et puis, aurais-je assez de mérite pour y convenir, je ne me sens pas l’abnégation d’être boulangiste ou antiboulangiste. C’est la foi qui me manquerait. Qu’un vénérable prêtre se fasse empaler pour prouver aux Chinois, qui l’épient, la vérité du rudiment catholique, il ne m’étonne qu’à demi ; il est soutenu par sa grande connaissance du martyrologe romain : « Tant de pieux confesseurs, se dit-il, depuis l’an 33 de J.-C., n’ont