Page:Barrès - Le culte du moi : le jardin de Bérénice.djvu/250

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pénétrera plus qu’aucune caresse dans aucun lit. Ces réflexions pourtant ne me satisfaisaient guère à cause du caractère peu harmonieux de cette défaillance de Bérénice.

Comment, me disais-je, ce petit animal, de qui le mérite est d’être instinctif, se laisse-t-il aller à ces déviations ? Quand elle s’abandonne, ne voit-elle pas les détails fâcheux de sa chute : Bougie-Rose, sans doute, a un tact naturel assez développé et puis elle-même ferme les yeux. N’empêche qu’un jour, dans une de nos promenades, je me laissai aller à lui vanter avec amertume les délicates amours des plantes.

Peut-être avais-je trop lourdement