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le jardin de bérénice

ce monde aux pires réfractaires. Non admises à être la maîtresse adulante d’un roi, de telles filles sont des révoltées dont l’âcreté et la beauté piétinée serrent le cœur. Bérénice fut particulière en ceci que, pour charmer son imagination, il suffit du plus banal des romanesques, du romanesque de la mort. Pour l’heure, elle était une petite cigale, pas encore bruyante, si sèche, si frèle, que j’en avais tout à la fois de la pitié et du malaise. Tous trois maintenant, sans parler, avec des sentiments divers où dominait l’incertitude, nous la regardions, comme font trois amateurs autour de la chrysalide où se débat ils ne savent quel papillon.