gante et très raisonneuse des premiers chapitres des Barbares, c’est déjà celle qui sera Bérénice ; elle est vraiment désignée avec exactitude au chapitre Aventures d’amour, dans l’Homme libre, quand Philippe l’appelle l’« Objet ». Voilà bien le nom qui lui convient dans tous ses aspects, au cours de ces trois volumes. Elle est, en effet, objectivée, la part sentimentale qu’il y a dans un jeune homme de ce temps. Et vraiment n’était-il pas temps qu’un conteur accueillit ce principe, admis par tous les analystes et vérifié par chacun de nous jusqu’au plus profond désenchantement, à savoir que l’amour consiste à vêtir la première venue qui s’y prête un peu des qualités que nous recherchons cette saison-là ?
« C’est nous qui créons l’univers, » telle est la vérité qui imprègne chaque page de cette petite œuvre. De là leurs