d’en face. Ils sont d’ailleurs à une centaine de mètres. »
» Mes hommes, en sourdine, entonnent le traditionnel : Il est né, le divin enfant. Le ciel luit d’étoiles. On voudrait rire de tout cela… et on est tout près d’en pleurer ! Je pense aux Noëls d’antan, passés en famille ; je pense à l’effort gigantesque à fournir encore, au peu de chance que j’ai d’en sortir vivant : je pense, enfin, que je vis peut-être en cette minute mon dernier Noël…
» Du regret, direz-vous ?… Non, pas même de la tristesse ! Seulement un peu de mélancolie de n’être pas au milieu de tous ceux que j’aime !
» Toute la tristesse de mes pensées est pour les meilleurs amis tombés au champ d’honneur, et qu’une amitié fidèle avait presque fait mes frères : Allard, Fayolle, autant d’amis chers que je ne reverrai plus ! Quand le soir du 31 juillet, en ma qualité de Père Système de la promotion, j’eus prononcé, au milieu