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Page:Barré - L'emprise vol 1, Bertha et Rosette, 1929.djvu/168

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BERTHA ET ROSETTE

sin et la réponse vint de là avant que Tremblay ait eu le temps de placer un mot :

— C’est le Grand Boileau, et, moi, le Petit Boileau.

Tremblay restait abasourdi ; il avait perdu la notion des choses autour de lui. À peine comprit-il ce qui se disait et il garda le silence.

Le major reprit dans un français passable :

— Quel est votre nom ?

— Augustin Tremblay.

— Êtes-vous français ?

— Oui et non.

— Comment, vous êtes français et vous ne l’êtes pas ?

— Je s.... ne sais pas.

— D’où venez-vous ?

— Je ne sais pas.

Le major eut un juron :

— Celui-ci ne sait rien, l’autre est fou, rien à en tirer.

Tremblay soudainement s’était rappelé… Il avait compris la position dans laquelle ils