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BERTHA ET ROSETTE

plus qu’aujourd’hui. Inutile de dire qu’ils n’en avaient pas.

Leur embarquement fut une ruse. Un riche Américain, pris de pitié pour eux consentit à les prendre dans ses bagages.

Ils s’étaient rencontres au consulat anglais. Le consul leur avait dit : « Je ne puis rien faire pour vous. » Tout de même, il avait présenté les deux héros à son ami, qui pris de pitié et d’admiration, accepta de rapatrier les deux fugitifs.

L’Américain paya leur passage, et pour leur éviter la formalité du visa de leurs papiers, qu’ils n’avaient pas, il les fit embarquer cachés dans une malle.

À New York, ils remercièrent chaleureusement leur bienfaiteur qui refusa de leur donner son adresse.

Puis sans retard, ils prirent leurs billets pour Montréal.

Dans la métropole canadienne, ils endossèrent de nouveau l’uniforme kaki.